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Success stories Sylvain CASTANET, 44 ans

Edité le : 15/02/2023
Par Lydia Fournié, journaliste

Avant de me tourner vers le métier de scaphandrier, j’ai d’abord été militaire, puis soudeur terrestre, ce qui m’a permis de voyager un peu partout en France et à travers le monde. Je travaillais essentiellement sur des yachts, j’étais donc tout le temps sur l’eau.

Avant de me tourner vers le métier de scaphandrier, j’ai d’abord été militaire, puis soudeur terrestre, ce qui m’a permis de voyager un peu partout en France et à travers le monde. Je travaillais essentiellement sur des yachts, j’étais donc tout le temps sur l’eau. Au bout de quelques années, j’ai eu envie de faire autre chose de ma vie. Le milieu maritime m’attirait et un jour j’ai rencontré un scaphandrier qui m’a parlé de son métier. L’idée est alors apparue de fil en aiguille. Mais cela a été un gros défi car je n’avais jamais plongé. J’ai donc dû passer mon niveau 1 de plongée loisir. 

 

J’ai contacté l’ENS sur les conseils d’une amie et j’ai commencé la formation de scaphandrier en décembre 2013. Durant les 2 mois et demi de cours, j’ai été très bien accompagné. L’ambiance était familiale. J’ai trouvé les instructeurs très professionnels et compétents. Ils m’ont apporté un très bon accompagnement pédagogique aussi bien dans la pratique que dans la théorie. Tous les cours m’ont servi que ce soit en physique ou dans l’apprentissage du maniement du matériel. L’ENS mettait à notre disposition un équipement neuf et professionnel. Tout a été utile, surtout les cours quotidiens de plongée qui m’ont permis de pallier mon manque d’expérience et de me familiariser avec le milieu sous-marin. Ca a été une expérience exceptionnelle.


En sortie de formation, mon brevet de scaphandrier en poche, l’école m’a immédiatement trouvé du travail grâce à un contact de mon directeur de stage. C’est comme ça que j’ai effectué ma première mission à Dunkerque pendant plus de cinq mois. Depuis je les enchaîne avec la volonté de rester en intérim pour être libre, pouvoir bouger, rencontrer des personnes différentes, varier les tâches et surtout les lieux. J’ai eu l’occasion de partir dans différentes régions du monde notamment en Antarctique avec l’Institut polaire français. J’y suis resté 5 mois et j’étais responsable de l’entretien des tuyauteries. J’ai aussi réalisé des explorations, des prises de photos, des relevés scientifiques, et des travaux de soudure découpage. J’en ai d’ailleurs fait ma spécialité. En trois ans et demi, j’ai travaillé sur trois continents, j’aurai bientôt fait le tour du monde.

 

Je rentre tout juste des Caraïbes où j’ai travaillé plusieurs mois et actuellement, j’exerce en Suisse sur le lac Léman avec un CDI. Si l’on ne compte pas ses heures et que l’on accepte d’être loin de chez soi, on peut très bien gagner sa vie. Néanmoins si l’on prend en compte les risques du métier, les conditions d’exercice de l’activité, le rythme et les contraintes, c’est un métier très physique et difficile. Pour être scaphandrier, il faut avant tout être passionné. Mais cela reste un métier extraordinaire que j’espère exercer encore longtemps avant d’envisager une reconversion professionnelle mais toujours en restant dans le milieu de la plongée. 


Sylvain CASTANET

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